Casques d'avion : quelles caractéristiques pour bien choisir ?
Dans le matériel de tout pilote d’avion, le casque aéronautique est un des accessoires les plus incontournables. Il vous accompagnera sans doute longtemps : une bonne raison pour bien le choisir. À première vue, l’objet paraît simple : deux oreillettes et un micro, le tout muni d’un fil pour le relier à votre avion… et vous êtes en mesure de communiquer avec la tour de contrôle. Mais si on l’observe de plus près, le casque avion possède une série de caractéristiques qui peuvent faire la différence. Détaillons…
1. Connectique du casque : êtes-vous branché ?
Que ce soit sur le cockpit d’un avion, d’un hélicoptère ou d’un ULM, vous pourrez trouver plusieurs types de branchements. Si vous volez toujours sur le même appareil, il est bien sûr préférable de choisir la connectique de son casque en fonction de votre cockpit. Est-il équipé d’une prise jack, double jack, Lemo, XLR à 5 broches comme sur les Airbus, ou encore U-174 spécifique aux hélicoptères ?
La connectique dépend aussi du type de casque souhaité. S’il s’agit d’un casque à réduction de bruit passive, votre branchement vous sera utile seulement pour établir la communication. Dans ce cas, le jack ou, le plus souvent, le double jack seront suffisants. Les double jack sont d’ailleurs les connectiques les plus couramment utilisées.
Dans le cas d’un casque ANR, la réduction de bruit active nécessite une alimentation électrique. Ces casques sont prévus pour fonctionner principalement sur piles, donc pour ces modèles aussi, l’option double jack est la plus commune. Mais certaines connectiques, plus rares, sont conçues pour permettre simultanément les communications et l’alimentation électrique, ce qui pourra vous faire économiser vos piles. C’est le cas des câbles équipés pour les prises LEMO (plus courantes dans l’aviation militaire) ou XLR (dont la XLR 5 ou « prise Airbus »).
Pour les pilotes professionnels notamment, BOSE est la seule marque à avoir conçu une ligne de casques aéro fonctionnant avec un assortiment de câbles de tous types. Avec le Bose A20, il vous suffit de changer le câble pour passer du double jack à une prise LEMO ou U-174. De son côté, Telex Aviation propose une gamme conçue pour les pilotes professionnels avec la connectique Airbus XLR5 : le Telex Airman 8.
Le casque que vous avez choisi ne propose pas la connectique adaptée à votre appareil ? Des adaptateurs existent et vous en trouverez à la rubrique chargeurs et adaptateurs de notre boutique en ligne, pour utiliser votre casque d'aviation sur différents types d'aéronefs. Grâce à un adaptateur, on pourra par exemple utiliser son casque aéro avec une connectique avion standard (double jack) dans un hélicoptère type U-174. Gardez bien en tête, toutefois, que si un adaptateur permet de brancher votre câble LEMO ou XLR à une prise double jack, vous perdez alors la possibilité d’alimenter la réduction de bruit active. N’oubliez pas de vérifier votre stock de piles !
2. Technologies : qu’entendez-vous dans l’oreillette ?
Dans un avion, plusieurs sources de son peuvent parvenir – ou non – à vos oreilles. Le casque d’aviation a pour fonction de vous permettre de communiquer à distance, mais aussi de sélectionner les sources que vous souhaitez privilégier ou écarter.
Le son le plus prégnant étant celui de votre avion, votre casque est évidemment un outil pour réduire ce bruit. Jusqu’à quel point ? Selon que vous ressentez le besoin d’écouter votre moteur pour piloter ou de vous prémunir de ce vacarme, vous choisirez un casque à réduction de bruit passive – les plus simples – ou un casque ANR (à réduction de bruit active). Nous vous expliquons tout sur ce qui les différencie ici. Si vous optez pour la technologie ANR, nous vous conseillons par exemple le très chic Bose A20, à découvrir en détail sur cette vidéo.
Enfin, si entre deux communications, vous souhaitez pouvoir écouter de la musique et passer des appels, il vous faudra un casque équipé pour se connecter simultanément à une troisième source : celle de votre téléphone portable. Autrement dit, intégrant un système Bluetooth. Un exemple ? Essayez le Zulu 3.
3. Confort : le must du casque avion
Ce n’est pas seulement une question de style ou de luxe, mais aussi de confort : si celui-ci dépend de la qualité sonore de votre accessoire, le choix des matériaux est aussi à prendre en compte.
Pour les oreillettes, vous aurez le choix entre le cuir ou le plastique sur l’extérieur, entre la mousse ou le gel à l’intérieur. Autant que possible, préférez les matières naturelles aux matières synthétiques. Le plastique peut faire transpirer beaucoup plus et finir par être assez désagréable.
L’armature, elle aussi, offre le choix de différents matériaux : acier ou plastique, avec une question de poids qui peut être déterminante. Ce serre-tête est aussi plus ou moins large. Veillez à ce que l’arceau s’adapte à la forme de votre tête et bien sûr, à ce qu’il soit bien ajusté. Son confort est par ailleurs renforcé par un coussinet, plus ou moins grand et de formes diverses. Certains constructeurs ont prévu la possibilité de pouvoir le remplacer. C’est le cas par exemple pour le h10-13.4 de chez David Clark, pour lequel vous pouvez vous rééquiper.
Tous ces détails seront peut-être à arbitrer aussi en fonction de votre budget et de la durée de vie que vous espérez pour ce compagnon de vol. Petite astuce : sur la boutique en ligne Bayo, vous disposez d’une fonction de filtrage avec 14 critères de sélection : un véritable comparateur de casques qui facilitera grandement votre choix !
4. Garantie et certification du casque aéro : pour faire durer le plaisir…
Vous avez dit durée de vie ? Justement, pour qu’elle ne soit pas trop courte, pensez à vérifier la garantie que vous propose le constructeur. Ce n’est pas un détail mineur, car selon les marques et les modèles, sa durée peut être très diverse. Les casques que nous proposons offrent tous au minimum une garantie de 3 ans. Elle peut aller jusqu’à 7 ans pour le Zulu 3 : on peut compter sur sa robustesse !
En outre, pensez aussi, avant d’acheter, à la garantie de pouvoir vous procurer les accessoires annexes aux produits. Certains fournisseurs sont plus équipés que d'autres, ou renouvellent leurs gammes plus ou moins rapidement.
La certification est un autre moyen de s’assurer de la fiabilité de votre casque. Si elle n’est pas essentielle pour les pilotes amateurs, elle peut l’être pour les professionnels. En effet, certaines compagnies aériennes ne vous autoriseront à utiliser votre propre matériel que s’il est certifié, notamment au moyen de l’autorisation ETSO (European Technical Standard Order), la plus reconnue.
Dans tous les cas, la certification peut au moins vous rassurer sur la solidité de l’accessoire. La plupart des casques haut-de-gamme, notamment, en sont estampillés.
Son rôle ? Elle garantit qu'une pièce ou un appareil est conforme à une norme de performance minimale. Chute, eau, chaleur, mouvements répétés… Découvrez dans cette vidéo comment les casques Bose sont testés en vue de leur certification. Après un tel traitement, vous pouvez vous envoler tranquille : votre casque est prêt à tout affronter !
Vous avez maintenant toutes les cartes en main pour pouvoir examiner les casques d’avion sous toutes les coutures. C’est peut-être le moment d’aller flâner sur la boutique en ligne Bayo. Ultra-léger ou costaud, budget serré ou luxe, stylé ou performant… vous trouverez assurément votre bonheur.