Simulateur de vol : comment choisir son matériel ?

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Simulateur de vol : comment choisir son matériel ?

Que vous soyez gamer ou passionné d’aviation, à un moment, vous allez vouloir vous frotter à un simulateur de vol. C’est maintenant ? Voici la check-list pour choisir les composantes de votre jeu de simulation. Installez-vous aux commandes d’un avion de chasse ou d’un A320 intercontinental… Sensations fortes garanties !

Comment choisir un simulateur de vol quand on débute sur ce type de jeux ? La première règle, c’est de commencer par l’indispensable et de compléter son équipement à mesure qu’on cherche à améliorer son expérience de jeu. Même si techniquement, vous pouvez jouer en actionnant toutes les commandes avec un clavier, une souris ou une manette de jeu vidéo, le but d’un simulateur est d’offrir les sensations les plus proches d’un vol réel. Quelques accessoires seront utiles. Pour chaque type de périphérique, vous avez l’embarras du choix et vos premiers critères seront liés à vos moyens, votre exigence et vos motivations. Plus un joystick, une manette des gaz ou un pédalier seront haut-de-gamme, plus la sensation de réalisme sera forte : question de qualité des matériaux, d’ergonomie, de nombre de commandes ou de boutons programmables, de précision, etc.

Allez-y progressivement. Piloter un appareil demande un apprentissage. Avant de maîtriser un avion de chasse en situation de combat en pleine tempête, il faudra vous entraîner à poser correctement un petit Cessna sur la piste et accumuler un paquet d’heures de vol… Autant vérifier si vous allez devenir accro ou rester joueur occasionnel avant de transformer votre bureau en cockpit. Pour cela, premier conseil : commencer par la base.

Joystick ou yoke ?

La base, c’est le joystick ou le yoke. Ce premier accessoire vous fait passer du banal jeu actionné par le clavier ou la souris, à la sensation plus réaliste d’être le pilote dans l’avion. Ce sera votre première acquisition. Pour lequel des deux opter ? S’ils ont les mêmes fonctions, ils diffèrent par leur ergonomie et leur prise en main.

Le joystick est un manche simple, qui commande le mouvement par inclinaison selon deux, voire trois axes. C’est l’équivalent pour simulateur du manche à balai des avions réels. Avantage : prise en main facile. Contrairement à une idée reçue qui vient sans doute de l’imagerie du cinéma, le manche n’est pas l’équipement le plus répandu dans l’aéronautique, au moins dans l’aviation civile… à de notables exceptions près comme les Airbus. On trouvera d’ailleurs dans la marque Thrustmaster un joystick qui est une belle réplique de l’Airbus A320, fidèle jusque dans sa couleur originale.

L’autre option, c’est le yoke : une sorte de volant en forme de U. Certains joueurs le préfèrent au joystick, considérant la sensation comme plus réaliste. Finalement, chacun choisira selon sa préférence : ce sera autant une question de facilité de prise en main que d’imaginaire. Et quand vous serez devenu addict aux simulateurs de vol, vous pourrez toujours faire comme ce gamer qui explique sur un forum : « J'ai pris pour habitude d'utiliser le même système de commande que dans la réalité, c'est-à-dire joystick pour avions équipés d'un manche à balai et yoke pour ceux équipés d'un ‘volant’. »

Un HOTAS pour plus d’immersion

À ce stade, vous commencez à vous faire plaisir. Mais il faut encore utiliser le clavier pour décoller : pas très fun… Vous gagnerez nettement en immersion en ajoutant au joystick ou au yoke une manette des gaz. Le combo de ces deux périphériques de simulateur de vol constitue le HOTAS, abrégé de « Hands on throttle and stick », ou 3M pour « mains sur manche et manette » en bon français aéronautique. Ce système qui équipe notamment les avions de chasse permet au pilote de contrôler toutes les commandes de son appareil sans avoir à lâcher ces deux instruments de vol essentiels. C’est dire si le HOTAS sur votre simulateur rend l’expérience plus palpitante.

Qu’ajoute la commande des gaz ? Elle sert à contrôler la puissance des réacteurs, et d’autres fonctions comme la commande des clapets, le contrôle du mélange, etc. Vos décollages deviennent nettement plus palpitants. Vous commencez à vibrer – au propre comme au figuré – pour les jeux de simulation de vol.

pédalierUn pédalier pour les experts

L’expérience de jeu ne sera quand même pas au top tant que vous n’aurez pas ajouté un pédalier à votre équipement. Dans l’aéronautique, on l’appelle un palonnier. Ses deux pédales ont pour fonctions d’orienter la gouverne de direction pour permettre à votre appareil de virer, et de freiner. Le pédalier vous sera particulièrement utile si vous vous passionnez pour les avions de chasse, où vous n’aurez pas trop de vos mains et de vos pieds pour actionner toutes les commandes à la vitesse de ces supersoniques.Vous voilà prêt à abandonner définitivement clavier et souris. Vous entrez dans la catégorie « expert ».Quoique… Mayday, mayday ! Il vous manque encore un petit quelque chose… Bien sûr : le casque ! Même si vous ne serez jamais en liaison avec une vraie tour de contrôle, vous allez vous sentir définitivement dans la peau du pilote. D’autant plus si vous utilisez un « vrai » casque de pilote.

Thrustmaster et Honeycomb, les plus sophistiquées

Reste à vous y retrouver dans la multitude de matériels disponibles. Quelques aspects techniques sont à prendre en compte, à commencer par la compatibilité avec votre équipement informatique. La plupart des accessoires fonctionnent sur PC, beaucoup moins s’accommoderont de votre Mac. Assurez-vous aussi que vos différents périphériques sont compatibles entre eux. Le mieux est encore de choisir tous vos appareils dans la même marque et même, dans une seule gamme de la marque. Et à propos de marque, pour vous faire plaisir sur des produits vraiment top, optez pour les marques les plus sophistiquées du marché : Thrustmaster et Honeycomb. Pour la robustesse des matériaux, les sensations, l’éventail des fonctionnalités…

On apprécie chez Thrustmaster leurs répliques très réalistes d’équipements d’avionneurs : que ce soit le joystick Warthog™ Flight Stick, identique au manche de l'avion d’attaque A-10C de l'US Air Force, assorti de sa manette de gaz. Ou, tout récemment sorti, le yoke « édition Boeing » inspiré lui aussi d’une réelle expérience de vol. Les équipements Honeycomb offrent aussi une ergonomie et une précision qui en font de véritables bijoux technologiques.

Détails à ne pas négliger

Le matériel est important. Mais si vous pensez vous installer tranquille dans le canapé du salon ou débarrasser vite fait un coin de bureau pour poser votre joystick, vous allez vite déchanter. S’équiper pour une totale immersion demande de la place, à commencer par un bureau assez vaste pour installer vos périphériques et même pour les fixer. Et un siège plus confortable que votre petit tabouret bancal. Un fauteuil de gaming serait l’idéal ou, encore mieux, un siège spécial simulation de vol, comme on peut en trouver par exemple ici. À défaut, un bon fauteuil de bureau fera l’affaire. Sans quoi, pour manipuler la manette des gaz, ressentir les vibrations du manche, croire aux effets de roulis, de tangage ou de virage sur l’aile, ça ne va pas le faire…

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